Description du projet
Octobre 2023 : les réunions de crises relatives à la sécheresse se sont multipliées ces derniers mois. VIVAQUA, entreprise publique industrielle active dans la production, la distribution d’eau potable ainsi que dans l’assainissement et la lutte contre les inondations est aux premières loges de ces cénacles.
Du haut de ses 26 captages, une de ses missions est d’acheminer l’eau aux robinets des Bruxellois – soit 118,5M m³ d’eau potable au travers de plus de 3.100 km de conduites pour 2,25M d’habitants en 2022.
Un long chemin où œuvrent les équipes de VIVAQUA qui, mieux que personne, savent que la ressource en eau est précieuse : c’est même la ressource la plus précieuse de notre planète.
En 2019, poursuivant l’objectif principal de préserver sa ressource en eau, VIVAQUA s’est fixée le challenge de réduire de 3% ses ‘Non – Revenue Water’ (NRW) correspondant à 13% de sa production totale.
Inscrite au sein du plan stratégique VIVAnext 2019 – 2025, cette action est devenue une réalité sur le sol bruxellois au bénéfice des habitants, de la ville et de la nature.
Notre projet : limiter les fuites et économiser la ressource
Nous voici au cœur de ce projet : Epargner 2 millions de m³ d’eau potable par an et limiter les dégâts des fuites d’eau en Région bruxelloise via la surveillance d’un réseau de distribution d’eau potable plus intelligent et résilient.
Les pertes d’eau sur le réseau, une absurdité tant écologique qu’économique, sont une réalité pour tous les opérateurs d’eau.
Rechercher une fuite d’eau sur un réseau de distribution, c’est comme rechercher une aiguille dans une botte de foin. Dans cet objectif, VIVAQUA s’appuie sur 3 technologies: la sectorisation, un software intelligent et un satellite.
Chaque ville étant différente(topographie, habitat, …), VIVAQUA a dû être créative ; aucune technologie existante ne pouvant être dupliquée à la Région bruxelloise.
Bénéficiaires multiples
Le premier gagnant c’est l’environnement : en perdant moins d’eau (ressource naturelle pompée, traitée et acheminée en Région bruxelloise – processus qui nécessitent de l’énergie).
Les Bruxellois sont les bénéficiaires directs du projet : moins de fuites égal moins de dégâts sur la voirie ou les habitations.
D’autres parties prenantes (les communes bruxelloises, les services publics essentiels) car le projet permet la détection rapide de fuites, une meilleure planification de leurs réparations, et une meilleure connaissance de notre réseau. Nos réseaux étant situés plus en profondeur que les réseaux d’autres impétrants, toute fuite peut avoir des conséquences néfastes pour eux et les habitants.
3 technologies en action :
- La sectorisation et les « DMA » (districts metering area ») : re-division du réseau en zones plus petites (de 47 à 65 zones).
- Le logiciel intelligent (‘LeakRedux’): un suivi des débits en temps réel est comparé à l’historique des débits de la zone et permet à nos équipes de déceler les anomalies
- Certaines fuites n’étant pas toujours détectées , VIVAQUA recourt à un satellite qui balaie l’ensemble de la surface terrestre et scanne le sol jusqu’à 2 m de profondeur pour en mesurer sa ‘résistance électrique’ ( différente lorsque le sol est gorgé d’eau de pluie ou d’eau potable).
Ces technologies permettent d’intervenir avant des dégâts plus importants (effondrement de voirie…) en détectant 1 fuite par 1,1 km inspecté contre 3,5 km habituellement. (736 fuites /an découvertes contre 200 auparavant).
A ce jour, les résultats sont encourageant : fin 2022, les NRW étaient de 8,45 % (13 % en 2019).
La contribution au développement durable
Le premier gagnant c’est l’environnement : en perdant moins d’eau (ressource naturelle pompée, traitée et acheminée en Région bruxelloise – processus qui nécessitent de l’énergie).
Les Bruxellois sont les bénéficiaires directs du projet : moins de fuites égal moins de dégâts sur la voirie ou les habitations.
D’autres parties prenantes (les communes bruxelloises, les services publics essentiels) car le projet permet la détection rapide de fuites, une meilleure planification de leurs réparations, et une meilleure connaissance de notre réseau. Nos réseaux étant situés plus en profondeur que les réseaux d’autres impétrants, toute fuite peut avoir des conséquences néfastes pour eux et les habitants.
L'impact sur le citoyen
Le premier gagnant c’est l’environnement : en perdant moins d’eau (ressource naturelle pompée, traitée et acheminée en Région bruxelloise – processus qui nécessitent de l’énergie).
Les Bruxellois sont les bénéficiaires directs du projet : moins de fuites égal moins de dégâts sur la voirie ou les habitations.
D’autres parties prenantes (les communes bruxelloises, les services publics essentiels) car le projet permet la détection rapide de fuites, une meilleure planification de leurs réparations, et une meilleure connaissance de notre réseau. Nos réseaux étant situés plus en profondeur que les réseaux d’autres impétrants, toute fuite peut avoir des conséquences néfastes pour eux et les habitants.